Tu n’es pas ce que ton enfance t’a fait croire

🌱L’enfance laisse des traces… mais on peut les transformer.

Nos réactions, nos peurs, nos choix ou encore nos relations ne viennent pas de nulle part. Très souvent, elles prennent racine dans notre enfance.  C’est à ce moment-là que se construisent nos croyances profondes : ces pensées silencieuses qui orientent notre manière d’être, d’aimer, de réussir ou de douter.

Quand on est enfant, on essaie de donner du sens à ce qu’on vit. On interprète les paroles, les attitudes ou les absences des adultes à travers notre regard d’enfant. Et de ces expériences naissent des conclusions, souvent inconscientes : « Je dois être parfait pour être aimé », « Je dois me débrouiller seul », « Si je montre mes émotions, on ne m’aimera plus »

Ces croyances se sont installées pour nous protéger. Elles ont parfois permis à l’enfant que nous étions de tenir, de comprendre le monde, de se sentir un peu plus en sécurité.

Mais ce qui a eu une fonction protectrice à l’époque devient souvent une prison invisible à l’âge adulte.  Elles influencent alors nos choix, nos relations, nos émotions… parfois sans même que nous en soyons conscients..

La bonne nouvelle, c’est que ces croyances ne sont pas figées. Grâce à un travail thérapeutique, il est possible de revenir à la source de ces schémas, d’en comprendre l’origine, puis de les transformer. On apprend à distinguer ce qui appartient à l’enfant d’hier et ce qui est encore utile à l’adulte d’aujourd’hui. On cesse de réagir depuis nos blessures, et on commence à vivre depuis notre maturité émotionnelle.

On découvre qu’on peut être aimé sans être parfait, qu’on peut montrer sa vulnérabilité sans être rejeté.

💬 Changer, ce n’est pas renier son passé. C’est apprendre à ne plus le laisser diriger notre présent.